I : comme Incendie
Si les pompiers actuels, positionnés au bas du village, dans la zone industrielle, n'ont que rarement à faire face, avec leurs moyens modernes et efficaces, à des feux importants d'habitations ou d'entrepôts au sein même de Saint Martin, il n'en fut pas de même à l'époque médiévale.
J'ai effectivement appris récemment de l'un d'entre eux qu'en 1470 un "grand incendie" détruisit les deux tiers du village, malgré le canal Béal (cf. B... comme Béal) construit, notamment, en vue d'éteindre les incendies. Mais, à cette époque, les murs des habitations étaient en bois et les toitures recouvertes de chaume ! Un vrai brûlot !... Dès les premières flammes, elles n'ont pu résister au feu pas plus que les fabriques de draps et les entrepôts de laine et de sel dont l'activité fonctionnait à "plein régime" à l'époque. Le préjudice s'éleva à plus de 160.000 florins or !
Cet homme du feu m'a montré, à mon grand étonnement, que les soubassements de certaines maisons de la ruelle du Vieux Four sont encore enduits de suie et la preuve de la force du sinistre d'alors !
Afin que le village put être rapidement reconstruit, le Duc de Savoie exonéra d'impôt les Saint-Martinois pendant... 12 ans !