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Abécédaire "amoureux" de Saint Martin Vésubie (Alpes-Maritimes)
19 avril 2010

H : comme Hôtels

Le village de Saint Martin compte en son sein, et sauf erreur de ma part, six hôtels et hôtels-restaurants de taille moyenne. Certains d'entre eux figurent dans les guides touristiques et gastronomiques. Ce qui signifie qu'il est possible d'y bien manger et/ou de s'y reposer.
Mais mon but n'est pas de vous en parler (en bien ou en mal), même si j'en ai fréquenté certains au cours de ma vie et que j'en fréquente toujours certains, notamment au regard de leurs restaurants.
Je vous rappelle en effet que ce recueil n'est qu'un abécédaire et rien d'autre, ni un livre d'histoire, ni un guide gastronomique ou touristique.
Je vous parle d'hôtels, car j'ai toujours été intrigué depuis que je me rends à Saint Martin et parcours ses ruelles (encore plus depuis que j'y réside, car j'ai d'avantage de temps à consacrer à ce village !) par d'anciens hôtels de luxe portant des noms anglo-saxons et transformés depuis peu en "copropriétés".
C'est qu'en effet, Saint Martin Vésubie possède aujourd'hui un riche patrimoine architectural, notamment de style "belle époque" qui fut, au fil du temps, heureusement conservé avec soin.
"L'Hôtel Régina", situé dans la montée qui mène au centre du village, en est un exemple parmi d'autres.
Cette profusion d'édifices de villégiature s'explique par l'excellente réputation que Saint Martin Vésubie acquit entre les années 1860 et le début de la première guerre mondiale. En effet, c'est à partir de 1860, après l'Annexion du Comté de Nice à la France, que sa notoriété a commencé à se faire sentir.
Ce sont des hommes comme certains peintres locaux ou des montagnards comme le Chevalier Victor De CESSOLE, par le biais de ses nombreuses photographies, qui ont contribué à cette renommé élogieuse dont il est encore question aujourd'hui et qui fut accentuée avec, dans un premier temps, l'apparition de l'électricité, l'arrivée du tramway ensuite et, enfin, celle de l'autocar (cf. K... comme Kilowatt et T... comme Tramway).
C'est ainsi qu'entre 1860 et 1914, le village enregistra une forte affluence de visiteurs, dont la plupart étaient Anglais, ce qui se traduisit par une appellation anglophone de certains bâtiments : l'Hôtel Victoria, sis au chemin des Colettes, l'Hôtel Carlton Elisabeth, rue du docteur Alfred Rumpelmayer, l'Hôtel de Londres (aujourd'hui détruit) sur les allées de Verdun, ainsi que l'Hôtel Régina, déjà cité.
Comme Saint Martin est devenu le pendant montagnard et estival de Nice, urbaine et hivernale, l'hôtel est la formule d'hébergement la plus utilisée à cette époque.
Ces bâtiments sont situés à proximité du centre-ville ou sur les lieux de vie. Ils présentent un très grand confort et sont parfois la propriété d'hôteliers de la Côte.
La plupart des ces hôtels sont pratiquement encore utilisés dans leur fonction originelle (La Bonne Auberge, la Châtaigneraie - où Marcel PAGNOL aurait écrit "Le Château de ma Mère" - l'Hôtel des Alpes), tous trois à proximité de la place principale du village.


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Cette présence concentrée de nombreux bâtiments (au total en quelques années plus de 17 établissements hôteliers seront construits !) donnera naissance à des allées ombragées ou bien à de longues promenades, où les femmes en ombrelles peuvent se promener tout en restant à l'extérieur du village, "trop pauvre et misérable" pour certaines d'entre elles, à cette époque. Les plus célèbres sont : l'avenue Charles De Caqueray, les allées de Verdun, mais aussi la route de Venanson.

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Commentaires
Abécédaire "amoureux" de Saint Martin Vésubie (Alpes-Maritimes)
  • Cet abécédaire n'est que la présentation, sous une forme originale, de mes sentiments sincères à l'égard de ce village d'altitude, lové au sein d'un parc naturel des Alpes du Sud et au sein duquel, depuis tout petit enfant, j'aime à y saluer ses habitants
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